Le chauffage au bois possède de nombreuses qualités. Sophistiqué mais surtout économique, c'est aussi une énergie renouvelable. Les nouveaux objectifs de l’Etat en matière d’environnement ont pour but d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Comment ? Grâce à une utilisation plus importante des énergies renouvelables.
Chaleureux et convivial, il est renouvelable et possède un fort rendement énergétique. Quant aux appareils de chauffe (chaudières et poêles à bois, cheminées à inserts et à foyer fermé), ils sont de plus en plus nombreux et performants.
Le bois coûte peu cher. Un kilowatt/heure revient à 0,043 € avec un chauffage au bois, 0,079 € avec un chauffage au gaz de ville et 0,115 € avec un système électrique. Aussi, lorsque vous faites installer votre système de chauffage au bois, vous bénéficiez d’aides financières si l’installation est réalisée par un professionnel reconnu garant de l’environnement (RGE).
Pour les logements individuels neufs, la RT 2012 impose l’utilisation d’au moins une énergie renouvelable. Tous les types d’appareils de chauffage au bois sont compatibles avec la RT 2012 : poêles à bois, poêles à granulés, foyers fermés et inserts.
Pour donner droit au crédit d’impôt de 30%, à partir de janvier 2018, les appareils de chauffage au bois doivent être classés au minimum 6 étoiles ou avoir des performances équivalentes. Cela signifie qu’ils doivent afficher un rendement énergétique supérieur à 75%, des émissions de monoxyde de carbone inférieures à 0,18 % et des émissions de particules fines inférieures à 50 mg/Nm3.
Que votre appareil soit un poêle à bois, une chaudière à bois ou une cheminée, que vous choisissiez comme combustible les bûches, les granulés ou les briquettes, d’énormes progrès techniques ont été réalisés ces dernières années. Les poêles à bois affichent désormais des rendements supérieurs à 70% et les poêles à granulés ou les chaudières avoisinent les 90% voire les 100% !
Le bois est disponible en quantité et son bilan carbone et quasiment neutre. Les forêts couvrent 27 % du territoire français et cet espace a doublé en un siècle.
On estime que l’industrie du bois n’exploite que 60 à 70 % du potentiel annuel de nos forêts, ce qui permet d’envisager une croissance avec sérénité. En outre, la consommation du bois d’énergie contribue à l’entretien des forêts. La combustion du bois est neutre en émission de CO2 puisqu’elle ne fait que réémettre dans l’atmosphère le CO2 qui a été absorbé pour la croissance des arbres.
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